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La brigade de répression du proxénétisme a réclamé la fermeture administrative de ce club sis 1, rue Thérèse (Ier arrondissement de Paris) à la préfecture de police qui, « pour des considérations d’opportunité et de procédure », l’a reportée au mois de janvier : « On les laisse faire la saison », dit un ponte. Suspecte de « tolérance », la patronne Valérie Hervé, 44 ans, est convoquée la semaine prochaine par la « Mondaine » puis par le directeur de cabinet du préfet qui prononcera la sanction.

Mais la dame étant bien sous tous rapports, « inconnue des services de police », « le trouble à l’ordre public » pas si manifeste et l’établissement « très bien fréquenté », les Chandelles ne risquent a priori qu’un mois de fermeture. Afin de ne pas nuire aux nuits parisiennes et à ses illustres clients : « Ce n’est pas une boîte à voyous, c’est le club de DSK, raille un enquêteur, de la jet set et du show-biz, d’avocats et de magistrats, de patrons et d’hommes d’affaires, mais aussi de Russes qui viennent avec des escort girls ».

Si Thierry Ardisson ou Frédéric Beigbeder n’ont jamais fait mystère de soirées libertines aux Chandelles, Dominique Strauss-Kahn l’a longtemps caché avant d’être démasqué. Depuis le scandale de New-York, DSK est persona non grata dans ce club du Palais Royal, a décrété la tenancière dans une interview unique au Bonbon nuit le 16 juin. Interrogée par ce fanzine pour noctambules sur les mœurs sexuelles de DSK et de Berlusconi, Valérie Hervé stigmatise alors « le recours à la violence pour assouvir leurs pulsions » et la « drague pressante » qu’elle appelle « du harcèlement ».

Libération

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