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Depuis quelques années, en Hongrie, la rentrée scolaire change de visage, illustrant la “civilisation chrétienne”, chère à son Premier ministre, Viktor Orbán.

À Hodmezovasarhely, en Hongrie, les élèves d’une école privée catholique commencent leur journée à l’église, avec des prières et des chansons. Ils sont accompagnés à la guitare par l’une des sœurs dominicaines qui administrent l’établissement depuis un an. Auparavant, l’école était publique. La directrice l’assure, le catéchisme reste facultatif. “Actuellement, il y a une éducation religieuse en heures supplémentaires dans les deux premières années, avec deux cours par semaine, donc les enfants peuvent choisir, en fonction de leur appartenance religieuse”, explique Andrea Magyar.

Des subventions pour favoriser les transferts

Au pays de Viktor Orbán, fervent défenseur de la “civilisation chrétienne”, de plus en plus d’établissements scolaires deviennent confessionnels. Le gouvernement favorise ces transferts à coups de subventions, qui permettent parfois de financer des travaux de rénovation. La rechristianisation se fait à marche forcée, au détriment de l’enseignement public, qui voit ses ressources se tarir au fil des ans. Loin des valeurs chrétiennes, ce système creuse aussi les inégalités, puisque les écoles confessionnelles se montrent très sélectives pour le choix de leurs élèves.

Franceinfo

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