Imprévisible, l’épouse du président est considérée par certains comme une «bombe à retardement» placée au cœur du pouvoir. Une clarification du rôle de la «première dame» se fait toujours attendre.
C’est devenu le sujet à la mode pour les journalistes politiques et les correspondants étrangers basés à Paris. Que fait Cécilia Sarkozy? Où vit-elle, que veut-elle, quels sentiments éprouve-t-elle? Autant de questions ardues, tant la «première dame de France» garde le secret sur son emploi du temps. La clarification de son rôle au sein de la présidence, qui devait intervenir en septembre, se fait toujours attendre.
En France, pays marqué par des logiques de cour propres aux anciennes monarchies, les menus faits et gestes des gouvernants sont scrutés, analysés, parfois jusqu’à l’absurde. Comme une vaste caisse de résonance, Paris bruisse de rumeurs sur l’épouse du président: Cécilia n’était pas au match France-Irlande de rugby, elle n’a pas accompagné son mari à New York, elle a acheté une médaille miraculeuse, elle a déjeuné au Ritz où – rendez-vous compte – elle n’a mangé qu’une pomme…