Le gouvernement s’engage à maintenir les conditions actuelles d’accueil des personnes sans papiers dans les centres d’hébergement d’urgence, même si les parlementaires refusent de supprimer un amendement controversé au projet de loi sur l’immigration.Une réunion s’est déroulée lundi entre les représentants de plusieurs organisations caritatives qui militent contre l’article 21 de ce texte d’une part et Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives, et des représentants des cabinets du ministre de l’Immigration, du Logement et des Relations avec le Parlement d’autre part.
Arno Klarsfeld a assisté à la rencontre en qualité de conseiller du Premier ministre.
Ils “se sont engagés à relayer auprès du Parlement (la) demande de suppression (de l’amendement) et à garantir dans tous les cas les conditions actuelles d’accueil, d’hébergement et d’accompagnement de toute personne avec ou sans papiers”, précise un communiqué rédigé en commun par Emmaüs, la Fondation Abbé Pierre, l’Armée du Salut, le Secours catholique et les Restos du Coeur.