Le parti majoritaire a choisi un médecin, fils d’un père algérien, pour reprendre la capitale bretonne, à gauche depuis trente ans.
SORTIR de la spirale de l’échec. Après trente ans dans l’opposition municipale, la droite rennaise a choisi le renouvellement. En désignant Karim Boudjema, un chirurgien viscéral à la réputation internationale mais qui n’a aucune expérience politique, les responsables locaux de l’UMP font le pari de ravir le fauteuil de maire au Parti socialiste. Depuis 1977, celui-ci est en effet occupé sans discontinuer par Edmond Hervé, toujours très confortablement élu, réélu la dernière fois, en 2001, avec 57,23 % des voix. Cette année, la donne est sensiblement différente puisque l’hiver dernier, l’ancien secrétaire d’État à la Santé a annoncé qu’il ne briguerait pas de sixième mandat.