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Texte trouvé sur un site d’ext gauche belge. Contrairement aux auteurs, je trouve ces règles strictes du Judaïsme très nobles. C’est d’ailleurs celles-ci qui ont permis aux Juifs de conserver leurs spécificités au fil des siècles.
Mais j’ai du mal à comprendre pourquoi quand nous autres, Français de souche ancienne, faisons la promotion de la même chose, nous sommes immédiatement catalogués, poursuivis, calomniés.

La pureté ethnique pour que soit évité le mélange du sang juif et du “sang impur” des non-juifs, souci constant dans certaines couches des populations juives, repose sur de nombreux textes de la Thora que les sionistes ont retenus électivement :- « Tu ne donneras pas ta fille à leur fils et tu ne prendras pas leur fille pour ton fils » ordonne le Deutéronome (VII, 3).- Dans l’Exode (XXXIV, 16) il est dit aussi que Moïse reçoit un ordre de Dieu pour que son peuple n’épouse pas les filles des étrangers.

– Esdras, quant à lui, pleure parce que « la race sainte s’est mêlée avec les peuples des pays voisins » (Esd. 9,2) et ordonne la sélection : « Tous ceux qui avaient pris des femmes étrangères, ils les renvoyèrent, femmes et enfants » (Esd. 10, 44).

Néhémie dit aussi des juifs : « je les purifiais de tout élément étranger » (Neh. 13, 30).

Dans son livre Le Talmud le rabbin Cohen formule sans ambages le grand principe : « Les habitants du monde peuvent être répartis entre Israël et les autres nations prises en bloc. Israël est le peuple élu : dogme capital. »

La pression des rabbins a certes toujours existé pour que l’ordre biblique de non-assimilation des juifs soit respecté et qu’il n’y ait pas de mariages mixtes, mais elle s’est faite particulièrement insistante en Occident depuis la création de l’État d’Israël. « Je voudrais que des jeunes gens juifs n’épousent jamais que des jeunes filles juives » écrit, Joseph Sitruk, le grand rabbin de France en 1993. Si les juifs incroyants ne respectent pas toujours cet ordre il n’en est pas de même chez les juifs croyants pour qui il s’agit d’un impératif absolu.

Comme l’écrit en 1998 Zeev Sternhell (professeur de sciences politiques à l’Université hébraïque de Jérusalem) : « Le nationalisme juif n’éprouve aucune difficulté à refuser à autrui les mêmes droits élémentaires qu’avec une tranquillité d’esprit absolue il exige pour lui-même. Confiant dans son bon droit à réclamer toute la terre antique de nos rois et de nos prophètes, le sionisme ne pouvait concevoir qu’une autre légitimité pût aussi exister au pays de la Bible ».

Face aux pratiques de pureté ethnique mises en ¦uvre par les sionistes, Haïm Cohen (qui fut juge à la Cour Suprême d’Israël) évoque sans hésitation les lois nazies. Il écrit ainsi : « L’amère ironie du sort a voulu que les mêmes thèses biologiques et racistes propagées par les nazis et qui ont inspiré les infamantes lois de Nüremberg, servent de base à la définition de la judaïcité au sein de l’État d’israël ».

L’apartheid engendre lui-même un sectarisme ethnique, voire un racisme caractérisé

Là aussi, pour justifier et appuyer leur démarche, les sionistes, peuvent trouver des références bibliques :

« Lorsque le Seigneur ton Dieu t’aura fait entrer dans le pays et qu’il aura chassé devant toi les nations nombreuses, tu les voueras totalement à l’interdit » lit-on dans le Deutéronome (Deut. VII, 1-2) « et tu les supprimeras. » (Deut. VII, 24).

« Dans le monde à venir aucune nation n’a de place à l’exception d’Israël » affirme le grand mystique Moshe Luzzatto (1706-1746).

– Shneur Zalman (1745-1813), fondateur du mouvement Habad, mouvement qui a pris un extraordinaire essor dans le monde juif et particulièrement dans l’État moderne d’Israël où il se range à l’extrême droire de l’échiquier politique, ne comparait-il pas « les âmes des nations à celles des porcs, les juifs ayant seuls une âme divine » ?

– En 1974, Menahem Barash dans le journal Yediot Aharonot peut ainsi parler des Palestiniens : « Cette peste déjà dénoncée dans la Bible […] Pour nous emparer de la terre promise par Dieu à Abraham, nous devons suivre l’exemple de Josué pour conquérir la terre d’Israël et nous y installer, comme le commande la Bible […] Il n’y a pas de place, en cette terre, pour d’autres peuples que celui d’Israël. Ce qui signifie que nous devons en expulser tous ceux qui y vivent […] C’est une guerre sainte exigée par la Bible ».

Face à de tels propos, Moshe Zimmermann (chef du département d’études germaniques à l’Université hébraïque de Jérusalem) n’hésite pas à parler d’un « judéo-nazisme populaire » sévissant parmi les juifs d’Israël et des pays anglo-saxons : « Il y a un secteur entier de la population juive que je définis, sans hésitation, comme une copie des nazis allemands. Regardez les enfants des colons juifs d’Hébron, ils ressemblent exactement à la jeunesse hitlérienne. Depuis leur enfance on les imprègne de l’idée que tout Arabe est mauvais, et que tous les non-juifs sont contre nous. On en fait des paranoïaques : ils se considèrent comme une race supérieure, exactement commme les jeunesses hitlériennes ».

Cette terrible similitude explique d’ailleurs parfaitement que les juifs sionistes furent longtemps tolérés en Allemagne nazie, voire qu’ils ont “collaboré” dès 1933 sur la base de « la communauté d’idées existant entre le nationalisme sioniste et le nationalisme nazi », communauté idéologique dont parlait Blumenfeld le chef des sionistes allemands. Ilan Greilsammer peut écrire à ce sujet : « Les deux partenaires y trouvent leur compte : les sionistes deviennent l’organisation dirigeante de la communauté juive, et les nazis trouvent en eux un instrument pratique pour séparer les juifs du reste de la population ». À ce propos, Y. Leibowitz nous apprend aussi que l’organisation sioniste des juifs allemands avait une existence légale jusqu’en 1938, cinq ans après l’avénement d’Hitler et que son journal, la Jüdische Rundschau, parut parallèlement jusqu’à cette même année.

Fait tout à fait singulier que nous avons déjà signalé, ce sont les juifs religieux qui, après avoir combattu avec force le sionisme jusqu’à la création de l’État d’Israël en 1947, sont devenus depuis cette création, les partisans les plus farouches de cette idéologie et les plus acharnés à sa mise en ¦uvre en s’appuyant sur les écrits xénophobes du judaïsme.

À ce propos, Israël Shahak relève que l’enseignement biblique traditionnel joue auprès des enfants isaéliens un rôle décisif dans le mépris vis-à-vis des Palestiniens volontiers identifiés aux Philistins dont l’élimination fait partie du plan divin.

Si le racisme anti-non-juif, surtout antiarabe, est banal en Israël, puisqu’il concerne d’après les sondages une nette majorité de la population juive, il est évident que certains couches de la société sont particulièrement marquées. Il en est ainsi de la police. À propos des pogroms de Nazareth, de Tel-Aviv, de Jaffa… perpétrés lors de l’Intifada 2000 sur des Arabes par des nervis juifs le chroniqueur juridique israélien Moshé Hanegbi a pu écrire « que ces progroms ont renforcé le sentiment que la police est une police raciste engagée seulement dans la défense des juifs : elle n’a tiré pour tuer que sur les émeutiers arabes ». Comment s’étonner d’un tel phénomène ? Pour toute la droite israélienne, et une partie de la gauche, les villes et villages arabes d’Israël ne sont-ils pas considérés comme « un cinquième front » ?

Les Nations Unies, tout en n’appliquant par faiblesse aucune sanction pratique envers Israël, ont néanmoins dénoncé les discriminations raciales dont sont porteuses de nombreuses lois de ce pays, lois contribuant à faire deux types irréductibles de citoyens : des citoyens à part entière, les juifs, des citoyens de seconde zone, les non-juifs. Elles en ont recensé 17.

Parmi elles, on peut citer :

– la loi du “retour” qui accorde systématiquement aux juifs du monde entier la citoyenneté israélienne alors que les réfugiés arabes n’ont pas le droit de revenir en Israël sur leurs propres terres,
– la loi suivant laquelle les citoyens arabes d’Israël ayant épousé des non-israéliens se voient refuser la réunification familiale,
– les lois qui interdisent la participation aux élections de tout parti arabe n’ayant pas reconnu le caractère juif de l’État,
– les lois d’urgence qui permettent la confiscation de terres appartenant aux Arabes,- les lois qui interdisent aux Arabes d’acheter des terres à des juifs,
– la loi sur l’éducation qui fixe parmi ses objectifs la promotion de la culture juive et de l’idéologie sioniste,
– la loi qui interdit formellement aux non-juifs d’habiter certaines villes.

A propos de discrimination il est tout à fait instructif de savoir que l’ Assemblée générale des Nations unies dans sa résolution 3379 datant de 1975 a condamné le sionisme comme « une forme de racisme et de discrimation sociale ». Il faut se souvenir aussi que les Israéliens et leurs protecteurs américains parvinrent en 1991, à l’occasion de l’effondrement du bloc soviétique qui modifiait la répartition des votes aux Nations Unies, à faire annuler à la Conférence de Madrid, la résolution en question !

On peut ajouter que cette notion de “race”, entretenue voire exaltée par les sionistes et tous les juifs religieux et qui, depuis un siècle, a fait tant de mal aux Arabes de Palestine, n’est pas sans conséquences potentiellement funestes pour les juifs eux-mêmes. Faut-il rappeler que pour les nazis, un juif converti au christianisme, tel le protestant Victor Klemperer, restait juif (comme il en est aussi pour le Talmud) et qu’il était voué, de par sa “race”, à l’extermination commune ?

« Il est étonnant, écrit Edmond Amran El Maleh (écrivain juif marocain), que personne n’ait osé entreprendre, au-delà des critiques du régime israélien, une analyse philosophique des bases racistes du sionisme. Raciste, parce que la patrie par le sang, l’exclusion des non juifs et, dans la foulée, l’expansionisme territorial, la terreur, la violation des lois internationales. »

Toutes ces données expliquent fort bien qu’en Israël, si les non-juifs sont susceptibles d’avoir des droits en tant qu’individus isolés, ils n’en ont pas comme membres d’une communauté et qu’il a fallu attendre les accords d’Oslo (en 1993) pour que les dirigeants Israéliens arrivent à réviser leur position traditionnelle et à admettre qu’il y avait une communauté arabe en Palestine, communauté que les livres d’Histoire à l’usage des enfants israéliens ignorent toujours.

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