Rien ne va plus… mais les jeux ne sont pas complètement faits. L’entretien de vendredi entre Jacques Peyrat et le président Sarkozy aurait abouti à un engagement réciproque : s’il renonce à briguer un troisième mandat municipal, Jacques Peyrat conduira la liste UMP aux sénatoriales l’année prochaine, et il présidera la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées au palais du Luxembourg. Hier soir, au cabinet du maire, on “n’infirmait ni ne confirmait” cette information, diffusée sur France Bleu Azur et corroborée par des sources fiables.
Le renoncement serait spectaculaire mais pas illogique. Durant des mois, drapé dans sa légitimité de maire UMP sortant, Jacques Peyrat a affirmé qu’il se représenterait, coûte que coûte, malgré l’hypothèse chaque semaine plus probable de la candidature de Christian Estrosi. “Je ne suis pas l’homme des reniements. J’irai à l’élection, quel que soit le cas de figure”, déclarait-il à la rentrée de l’UMP, le 9 septembre. Plus combatif encore devant ses partisans pour la rentrée de l’Entente républicaine, il ajoutait : “Il paraît que l’on veut ma peau, il faudra venir la chercher !”