Jacques Peyrat maintient sa candidature. C’est là l’élément nouveau dans la bataille des municipales de Nice. Car dans la métropole azuréenne, le suspense ne concernait pas vraiment la décision de l’UMP. Tout le monde s’y attendait à ce qui a été officialisé hier : l’investiture UMP est accordée à Christian Estrosi, le président du Conseil général et fidèle de Nicolas Sarkozy. La question qui restait posée, alors que le secret de la décision avait été bien gardé, était : qu’allait faire Jacques Peyrat? Se maintiendrait-il ? Renoncerait-il en échange de l’assurance d’un mandat de sénateur comme la rumeur en a couru?
La réponse, le sénateur-maire sortant de Nice l’a donnée hier en fin d’après midi : “Fidèle à ce que j’ai dit depuis déjà longtemps, je demeure candidat à un troisième mandat à la maire de Nice. La seule investiture qui vaille, c’est celle des Niçoises et de Niçois” a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Le maire sortant ne s’est pas pour autant décidé de saisir la main tendue par le FN, mouvement auquel il avait appartenu avant de prendre la mairie de Nice en 1995. Il compte rester à l’UMP et ne pas constituer de liste commune avec le Front National même s’il souhaite jouer “l’ouverture”.