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Alors que la France tente de fixer – au besoin génétiquement – une identité heureusement fuyante, une thèse empoisonnée nous parvient de là où on l’attendait le moins : un politiste américain progressiste soutient, preuves empiriques à l’appui, que la diversité « raciale » conduit au malaise civique.

Robert Putnam, Peter and Isabel Malkin Professor of Public Policy à l’université Harvard, est une célébrité académique mondiale depuis la parution en 2000, à partir d’un article de 1995 [1], de Bowling Alone : The Collapse and Revival of American Community. L’ouvrage défend une thèse âprement débattue : le « capital social » déclinerait aux Etats-Unis, et ce dépérissement affaiblirait la participation politique et l’engagement civique pour finalement mettre en danger la vitalité de la démocratie américaine. Sans revenir ici sur le débat qu’a alimenté cette thèse et notamment sur la critique empirique de Bowling Alone, on reprendra une des questions centrales que soulèvent les travaux de Putnam : comment expliquer, si elle est avérée, cette corrosion du lien social américain ? Le nouvel et retentissant article du chercheur paru en juin dernier [2] paraît apporter une réponse mauvaise à cette bonne question : c’est la diversité « raciale » qui délierait la société américaine

suite (merci à Latchine)

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