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Les élections législatives en Russie, qu’il s’agisse des résultats  du parti gouvernemental ou de ceux du Parti Libéral-démocrate, principale force d’opposition nationale, traduisent une renaissance de l’affirmation du fait national et de la fierté russe. Cette traduction est peut-être imparfaite, mais comment ne pas être stupéfait du culot des donneurs de leçons occidentaux, naguère muets à l’époque communiste,  sur le manque de démocratie en Russie !

Otez-nous d’un doute. Ce pays où le système politico-financier réduit la vie politique à deux partis  presque interchangeables,  ne seraient-ce pas les Etats-Unis d’Amérique ?

Et ce pays où les dirigeants des principaux complexes militaro-industriels (Matra, Dassault, Bouygues), détiennent la presse et la télévision pro-gouvernementale, où le système électoral évince complètement du Parlement l’un des principaux Partis d’opposition nationale (le FN), qui ne dispose pas de la moindre radio libre, et dont les dirigeants (Le Pen, Gollnisch) sont traduits devant les tribunaux pour « délit » d’expression : est-ce seulement la Russie de Poutine, ou bien aussi la France de Sarkozy ?

Nos « démocraties » doivent balayer devant leurs portes, et préparer avec la Russie les coopérations fructueuses du grand espace boréal qui, mieux que l’Union européenne, peut répondre aux défis du monde de demain.

Bruno Gollnisch

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