Avec le cas d’Abdeljalel El Haddioui, avons-nous à faire à du racisme ordinaire ou à un racisme institutionnalisée au sein de la police, qui prend racine dans un climat de peur de la menace terroriste ?
-La Halde a été saisie le 25 octobre. Ce dossier est à l’instruction. Nous avons bien reçu le courrier d’Abdeljalel El Haddioui et à l’heure actuelle, des investigations sont conduites. La Halde est chargée de recueillir toutes les informations possibles par tous les moyens. Elle peut demander des documents, des listes de personnes reçus à l’examen ou collées, ou encore des procès-verbaux d’entretien. Ils serviront à contextualiser l’affaire. Des personnes peuvent être également amenées à témoigner. Habilitée par le procureur général, elle peut également envoyée des enquêteurs sur place pour entendre des témoins. Une fois que le dossier est instruit et qu’une discrimination est qualifiée, le dossier est transmis au collège de la Halde, chargé de trouver une solution adaptée. Il existe deux grands types de solutions: les non contentieuses, comme les recommandations ou les médiations, ou les solutions contentieuses, comme la transmission de l’affaire au pénal.
