Depuis quelques années, l’équipe de France a changé de visage. Si jadis, l’équipe comptait une ossature essentiellement autochtone, elle mise aujourd’hui sur la multiculturalité qui est à la base de son succès sportif. Pourtant, cette orientation n’est pas sans susciter des interrogations sur les véritables motivations de cette ouverture…
A l’heure où certains semblent s’alarmer du nombre d’étrangers dans les clubs professionnels (la fameuse règle du 6+5), pourquoi ne pas s’inquiéter du nombre de joueurs non autochtones (ou gaulois au choix) en équipe de France?
Une préoccupation éminemment plus importante car si les clubs sont marqués par des impératifs économiques (et en tant que tels, les règles commerciales communautaires leur sont applicables), les sélections nationales revêtent une dimension symbolique aux yeux du plus grand nombre. Il suffit de voir l’engouement électrisant voire l’hystérie collective que déclenche invariablement un match de sélection en Amérique du sud ou en Afrique pour les ambiances les plus chaudes (au sens propre comme figuré). Il en est ainsi certains qui vont même jusqu’à trouver des similitudes entre l’alignement de leur équipe nationale sur le terrain et la stratégie militaire (disposition des flottes navales) déployée du temps de leur apogée. Heureusement, le foot n’est qu’une guerre pacifique. Encore que…
