Plusieurs centaines de policiers ont été déployés dans l’Etat d’Orissa, dans l’est de l’Inde, où des fondamentalistes hindous ont attaqué quatorze églises et tué au moins une personne ces deux derniers jours.
Un groupe hindouiste a accusé pour sa part des chrétiens d’avoir endommagé trois temples hindous au cours de ces affrontements dans le sud de l’Etat. Les heurts ont débuté après l’annonce qu’un dirigeant hindou de la région avait été blessé lundi par un groupe de chrétiens.
Malgré le couvre-feu instauré dans plusieurs régions, de nouveaux affrontements ont éclaté tard mercredi soir. Deux autres églises ont été incendiées, un poste de police et un bâtiment du gouvernement local ont été attaqués, a précisé G.C. Nanda, chef de la police de l’Orissa.
Raphael Cheenath, archevêque de Bhubaneswar, la capitale de l’Etat, a accusé les autorités d’avoir fermé les yeux sur les violences commises contre les chrétiens, accusés par les hindouistes de faire du prosélytisme et d'”acheter” des conversions.
Parmi les églises attaquées, la plupart étaient des lieux de culte de fortune, construits en boue séchée, rapportent les médias locaux.