Le journaliste du Figaro lance un nouveau pavé dans la mare avec Petit frère, un roman inspiré d’un terrible fait divers, le meurtre d’un jeune Juif par son meilleur ami d’origine maghrébine.
Eric Zemmour a sans doute été fasciné par le terrible destin d’un jeune homme juif, assassiné en 2003 par son meilleur ami, un jeune beur. Le meurtrier l’avait égorgé et défiguré alors qu’il rentrait chez lui, en déclarant aussitôt après : «J’ai tué un juif ! J’irai au paradis !». Terrible fait divers et de barbarie, qui avait davantage ému la communauté juive que les médias, et dont le journaliste du Figaro reconstitue la trame.
Le décor habilement mis en place n’est pas au service d’une histoire mais d’une thèse : l’anti-racisme et la gauche ont, par valeurie ou culpabilité, aidé les mafias et les intégristes à embrigader les jeunes arabes, de façon à rendre de plus en plus difficile une assmilitation qu’on ne leur demande même plus, au nom de ce sacro-saint « droit à la différence ».
Le roman nous promet un destin de guerre civile, dans lequel une barbarie adossée au nombre et à la lâcheté finira par tout emporter. Le livre nous dit que les Juifs de France doivent se préparer à partir, car la capacité des Français à tout accepter des jeunes beurs est infinie, et qu’elle mènera le pays au désastre. Lire l’article intégral