Wallerand de SAINT JUST, vice-président du Front national, chargé du CAP « sécurité-justice », entend faire valoir le point de vue du Front national relativement au projet de loi présenté par Mme Dati qui sera débattu à partir de demain à l’assemblée nationale.
Faisant preuve d’intentions louables, Mme Dati propose toutefois une nouvelle usine à gaz. Ce qu’elle présente pour que les auteurs d’infractions graves commises sur les enfants fassent l’objet de mesures de police et de sureté après leur sortie de prison est particulièrement compliqué à mettre en œuvre. Au surplus, ce dispositif nécessite un personnel et des moyens financiers qui n’existent pas. En outre, Mme Dati s’expose au reproche d’illégalité formulé par M. Badinter (resté, lui, toujours du coté des assassins et du temps où la pédophilie était encensée par la gauche) : n’est-il pas attentatoire aux libertés de retenir une personne après qu’elle ait purgé la peine décidée par la juridiction compétente.