Les affrontements de Villiers-le-Bel de novembre 2007 ont été comparés aux émeutes de 2005. De nombreux commentateurs et quelques élus socialistes ont pointé du doigt le « manque de moyens et le désengagement de l’État ».
« Je connais bien ce département, dont je suis un élu depuis 25 ans », déclare Yanick Paternotte, député-maire. « Jamais un territoire n’a autant reçu d’argent public depuis 10 ans ! En 5 ans, la dotation de solidarité urbaine (DSU) a été doublée pour atteindre 28 millions en 2007, 220 euros par habitant ! »
Dans le même temps, l’État a accompagné les politiques éducatives, le conseil général a rénové les collèges, financé les équipements socio-éducatifs et sportifs. Depuis près de 10 ans, ce territoire bénéficie également de fonds européens qui ont permis de financer un institut de formation. Les zones franches ont permis d’y créer de nombreuses entreprises et des centaines d’emplois. Yanick Paternotte ajoute :
« Je ne peux pas laisser dire que les émeutes de Villiers-le-Bel révèlent le profond malaise social de territoires laissés à l’abandon. Nous avons eu affaire à des adultes organisés en bandes armées, motivés par la volonté de tuer des policiers. On ne peut les laisser justifier leur violence par un abandon social. » (source)
Une définition à retenir :
Racailles : nom masculin. Adultes organisés en bandes armées, motivés par la volonté de tuer des policiers. Synonyme : jeune.