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Jacob Zuma, 65 ans et “100 % Zulu”, nouveau chef du parti au pouvoir en
Afrique du Sud l’ANC, a recu l’appui des communistes et de beaucoup de
jeunes dont plusieurs prononcent ouvertement des idées anti-féministes et
anti-gay.

Zuma a environ 20 enfants de six femmes différentes. Sa femme la plus
agée, Sizakele Khumao, a renoncé à son statut de ‘Première Dame’ pour
laisser la place à sa nouvelle épouse de 33 ans.

Une ancienne épouse, Nkosazana Dlamini-Zuma, est la ministre des affaires
étrangères du pays et une potentielle rivale politique. Une autre s’est
suicidé en 2000.

Malgré la destitution de Zuma en tant que vice-président du pays à la
suite de sa mise en accusation pour fraude il y a deux ans et par la suite
d’accusations de corruption et de viol, l’ANC a annoncé cette semaine que
le parti sera derrière sa candidature pour la présidence.

Pendant son procès pour viol Zuma a utilisé l’excuse de la jupe trop
courte affirmant que c’était son devoir en tant que guerrier Zulu d’avoir
une relation sexuelle avec une femme si elle porte une courte kanga [une
jupe-serviette] et qu’il ne pouvait pas la laisser “insatisfaite”.

Zuma a dit a la cour qu’il savait que la femme était “clairement excitée”
par le fait que sa kanga était “très courte”, c’est à dire à hauteur de
genoux.

“Dans la culture Zulu on ne peut tout simplement pas laisser aller une
femme si elle est prête”, a t-il expliqué.

Selon ses avocats les hommes Zulu ont une primauté sexuelle sur les femmes
donc il ne peut être coupable.

“Lui refuser le sexe, ça aurait été l’équivalent de la violer”, Zuma a
déclaré.

La femme qui a accusé Zuma, 31 ans et séropositive au moment des faits,
est la fille d’un de ses camarades de guerre maintenant décédé.

Elle affirme que quand elle est allé demandé un conseil vers la fin 2005
dans la maison de l’homme qu’elle connaissait depuis son enfance et qu’elle
a toujours appelé ‘Oncle’, Zuma a forcé son corps de 250 livres sur elle.

Durant le procès qui a suivi des milliers de partisans de Zuma
s’assemblaient à l’extérieur de la cour chantant “tuer la saloppe” et
lançant des pierres sur elle lorsqu’elle arrivait à chaque matin. On lui
donna une protection policière à cause des menaces de mort.

source

(Merci à Kristof)

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