François Rouge, ex-président de la Banque de Patrimoines Privés, a reçu une proposition explosive d’un juge.
Il devrait clarifier le rôle de l’actuel président de la République en faveur de la réouverture d’un cercle de jeux.
En échange, le banquier obtiendrait le statut de «repenti». Son avocat genevois, Me Marc Bonnant, s’insurge.
En fouillant dans les affaires de François Rouge, l’ex-président de la Banque de Patrimoines Privés (BPP), les enquêteurs vont de surprise en surprise. «C’est une affaire à tiroirs. Vous allez voir!» promet un policier qui connaît bien le dossier.
Un des tiroirs renfermerait-il Nicolas Sarkozy lui-même? C’est en tout cas une présomption du juge qui, selon l’avocat Marc Bonnant, demande à son client d’éclaircir le rôle de l’actuel président de la République, lors de la réouverture du Cercle de jeux Concorde en 2005, alors qu’il était ministre de l’Intérieur (voir ci-dessous).