Qui a dit :
«Les musulmans doivent admettre qu’une part du texte coranique est caduque, qu’elle ne correspond plus à l’esprit de notre époque. (…) Pour s’adapter à la réalité de la paix (…), l’islam doit à son tour trahir sa propre lettre et déclarer définitivement obsolète la référence au djihad pour s’adapter aux valeurs qu’implique la liberté de conscience et de culte. (…)
Chaque fois qu’il y a contradiction flagrante entre les droits de l’homme et la charia, prééminence doit être donnée aux droits de l’homme. (…) Une forme de lâcheté pousse les Européens et les Occidentaux à négliger cette exigence.»
Il s’agit du très médiatique intellectuel musulman Abdelwahab Meddeb, professeur à l’université de Paris-X-Nanterre, auteur récemment de ‘La maladie de l’islam”, et animateur sur France-Culture de l’émission « Cultures d’islam ».
A lire :
• l’intégralité de l’interview du 21 janvier (d’où est extraite la citation ci-dessus).
• Une analyse critique de cette interview chez Point de Bascule.