Le désamour enregistré par les instituts de sondage chez les Français à l’égard de Nicolas Sarkozy frappe de plein fouet les sympathisants du Front national qui s’étaient laissés séduire. Entre mai 2007 – arrivée à l’Elysée de M. Sarkozy – et janvier 2008, sa cote de confiance auprès de cette catégorie d’électeurs est passée de 88 % à 43 % pour l’IFOP et 86 % à 48 % pour la Sofres. […]
Les entretiens recueillis par l’institut LH2 ou par la Sofres, montrent bien l’état d’esprit de ces Français affichant une proximité partisane avec le FN :
“Il n’est pas un bon président il se fait trop voir”, déclare une mère de famille ; “il n’a pas tenu ses promesses électorales. Il s’est servi des ouvriers”, explique une autre ; “je tiens un bar-tabac et je ne suis pas satisfait de la loi anti tabac”, se plaint un commerçant. D’autres évoquent “les petites retraites“, “la hausse du prix du fuel” et, plus généralement, “du coût de la vie, alors que les salaires n’augmentent pas” et Carla Bruni, la nouvelle épouse du président “avec qui il s’affiche trop”, ainsi que “l’entrée de la Turquie dans l’Europe” ou la visite du président libyen en France. Suite…