Fdesouche

Ce post est écrit à la première personne et n’engage donc pas la rédaction de FDS. Il fait référence à la brève précédente évoquant le meeting organisé par Charlie-Hebdo, Libération etc…

Pour bien connaître le cas Ayaan Hirsi Ali, j’ai bien du mal à concevoir que BHL, Caroline Fourest, Libé et consort aient quoi que ce soit de commun avec Mme Hirsi Ali :
D’un coté, une gauche française militante, prête à se battre (mais pas trop) contre l’islam dit “radical”, et qui se couche dès que l’on aborde certains points cruciaux, tels que les racines de la violence dans l’islam. Sur les sujets réellement sensibles concernant la religion musulmane, cette gauche-là se drape bien vite dans ses idéaux de “tolérance”, s’abrite derrière son mirage “multi-culturel”, et se révèle de fait incapable de voir l’islam pour ce qu’il est, i.e. une doctrine politico-religieuse marquée par la volonté de domination.

De l’autre, Ayaan Hirsi Ali, une femme dont on pense ce que l’on veut, que l’on apprécie ou non, mais dont la position est en revanche d’une absolue clarté : pour elle, le problème n’est pas DU TOUT l’islamisme, mais bien l’islam tout court. Depuis des années, elle le rappelle à longueur d’interviews, à chaque intervention télévisée, et dans tous ses articles. C’est en outre une femme qui critique le multi-culturalisme avec une violence sans égale.

Pour bien clarifier ce point, voici un mini-recueil de citations, extraites de textes ou d’interviews d’Ayaan Hirsi Ali :

«Le problème n’est pas l’islamisme, c’est l’islam. C’est le prophète et le coran. Il n’y a pas de cohabitation possible entre l’islam et l’Occident. (…) Je ne crois pas en un mouvement qui prétend libéraliser l’islam sans remettre en cause le Prophète et le Coran. C’est absurde. Si j’avais tenu ces propos dans n’importe quel pays musulman, je serais morte depuis longtemps.» (source)

«La vérité, c’est qu’il est devenu impossible de parler librement de l’islam sur le continent européen. L’état d’esprit actuel de l’élite implique d’éviter tout débat par peur d’offenser les musulmans, et conduit à satisfaire les exigences des islamistes, même s’il s’agit de faire taire les gens comme moi. (source)

«Il n’existe pas d’islam modéré. Il existe des musulmans passifs, qui ne suivent pas toutes les règles de l’islam, mais il n’y a bien qu’un seul islam, défini comme la soumission à la volonté de Dieu. Et il n’y a rien de modéré en cela. (…) Cette idée occidentale qui veut que si nous les «respectons», ils nous respecterons est un leurre.Le problème [de l’islam] ne disparaitra pas. Affrontez-le, où il deviendra de plus en plus massif.» (source)

«À chaque époque son challenge. Il y a eu la lutte contre le fascisme, le communisme, aujourd’hui le vrai défi, c’est l’Islam. Ce ne sont pas seulement les intégristes qui constituent un danger, mais une religion qui s’immisce dans toutes les spères de la vie. Une sorte de totalitarisme. L’Islam n’a pas connu sa révolution des Lumières. J’ai vécu de l’intérieur cet obscurantisme.» (source)

«Le multiculturalisme aujourd’hui signifie réguler les gens en fonction de leur communauté, de leur religion et de leur culture. Ce système est un cauchemar (…) Quand on y réfléchit, le multiculturalisme est un système purement raciste.»(source)

«Aux yeux de la gauche, le simple fait d’appartenir à une minorité vous donne tous les droits. Ce multiculturalisme est désastreux. Hurlez à la discrimination et toutes les portes vous seront ouvertes. Criez au racisme et vos adversaires se tairont. Le multiculturalisme est une théorie inconsistante.» (source)

Et je ne cite ici que quelques passages de quelques textes traduits. Ses interventions télévisées sont toutes de la même eau, et on la voit souvent déclarer avec un calme olympien à des présentateurs affolés : «l’islam et l’islamisme sont une seule et même chose. Le problème c’est le prophète et le coran.» Et je passe ici les qualificatifs peu flatteurs dont elle affuble mahomet…

En résumé, cette gauche française-ci et cette femme-là n’ont pas grand chose à se dire…

B. de S.

Fdesouche sur les réseaux sociaux