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bigbrother.jpgDans un rapport sur les Pays-Bas rendu public le 12 février, la “Commission Européenne contre le racisme et l’intolérance” (ECRI) déclare que « le ton du débat aux Pays-Bas sur la question de l’intégration des minorités ethniques s’est fortement détérioré : on assiste à une polarisation inquiétante entre communautés majoritaire et minoritaires ».

Le rapport enchaine : « Des politiques controversées ont donné lieu à une stigmatisation des membres des minorités et à des discriminations à leur égard. Les communautés musulmanes, notamment marocaine et turque, ont été particulièrement touchées par cette évolution qui a entraîné une augmentation substantielle de l’islamophobie. »

« L’ECRI note que les hommes politiques néerlandais n’hésitent pas à avoir recours aux stéréotypes, à la stigmatisation et à des remarques ouvertement racistes sur les musulmans et désobligeantes sur l’islam. Ce type de discours parle généralement de vagues d’invasion musulmane et donc de menace majeure à la sécurité et l’identité nationales. Des politiques ont été préconisées en conséquence pour fermer les frontières aux musulmans. L’islam n’a cessé d’être qualifié de « sous-culture » et les musulmans présentés comme les porteurs de valeurs rétrogrades, globalement incompatibles avec la démocratie et les valeurs des sociétés occidentales.»

«L’islam a également été qualifié de religion violente par nature, que les musulmans doivent abandonner en partie pour pouvoir s’adapter à la vie aux Pays-Bas. L’ECRI note avec regret que la stigmatisation, les stéréotypes et les discours ouvertement racistes prenant pour cible les musulmans sont restés la norme, sans que les partis politiques traditionnels ne s’y opposent.»

L’ECRI recommande aux autorités de prendre des mesures. Elle recommande : :
• de promouvoir un débat public sur les questions d’intégration des minorités ethniques qui ne crée pas d’hostilités entre les communautés,
• de prendre des mesures pour lutter contre l’emploi du discours raciste et xénophobe dans la politique
• de s’opposer publiquement et énergiquement à toutes les manifestations d’islamophobie
• de passer en revue un certain nombre de politiques à la lumière de l’interdiction de la discrimination raciale directe et indirecte.
• de contrôler l’efficacité des mesures d’intégration mises en place et de combler le déficit d’intégration par un certain nombre de mesures de sensibilisation et d’éducation.
• d’avoir recours à des mesures positives pour remédier à la discrimination auxquels des groupes minoritaires ethniques font face
• d’enquêter sur les pratiques de profilage racial
• de prendre un certain nombre de mesures pour lutter contre l’islamophobie, l’antisémitisme et le racisme (source)

En résumé : Comment ces néerlandais racistes et xénophobes osent-ils protester contre l’effacement de leur identité par les sympathiques enrichisseurs multiculturels que nous leur imposons ?

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