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A Cologne, lors d’une rencontre avec la communauté turque d’Allemagne, le premier ministre turc a mis le feu aux poudres en dénonçant l’assimilation des migrants comme un «crime contre l’humanité», une déclaration qu’il a réitérée au Parlement d’Ankara.

Erdogan a invité les immigrés turcs à «apprendre la langue du pays» mais il a ajouté «comprendre» leurs réticences devant toute «assimilation» , qu’il a qualifiée de «crime contre l’humanité» .

Donnant toute la mesure du courage politique de l’Europe, Angela Merkel a répondu en battant des cils qu’elle jugeait «nécessaire de discuter davantage avec Erdogan de sa façon de concevoir l’intégration». D’autres hommes politiques de la droite conservatrice ont été un peu moins rampants : le chef de la CSU a dénoncé le «sermon nationaliste turc sur le sol allemand» et posé la question de savoir «si, dans ces conditions, il est encore envisageable de poursuivre les négociations d’adhésion» d’Ankara à l’Union européenne. La droite allemande est hostile à l’entrée de la Turquie à l’UE, et veut la cantonner dans un «partenariat privilégié» qu’Erdogan a pour la énième fois rejeté le week-end dernier. Le SPD, partenaire social-démocrate du gouvernement Merkel, est lui favorable à l’adhésion. (source)

Concernant la volonté d’ «intégration» des Turcs, voir aussi ici

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