Fdesouche

Lorsqu’en 2005, 12 caricatures de mahomet furent publiées par le Jyllands Posten, le Danemark devint plusieurs mois durant l’objet de l’attention internationale. Depuis, ce petit pays s’est régulièrement distingué, malgré une classe politique prudente, par son esprit combattif et le refus de se coucher devant les menaces et l’intimidation des musulmans.
Aujourd’hui, le Danemark redevient, pour quelques jours au moins, l’objet de la curiosité et de l’intérêt pour tout ceux préoccupés par la défense des identités européennes. A la suite de l’arrestation le 12 février de plusieurs terroristes qui préparaient l’assassinat d’un des dessinateurs, la presse danoise a en effet répondu d’un même élan par un bras d’honneur empreint de défi, en republiant dans 17 journaux la caricature la plus controversée. Une attitude qui contraste singulièrement avec, on s’en souvient, les piteux “oui, mais” des principaux journaux français en 2005, les frileux commentaires des politiques français, et l’attitude culpabilisante des médias.

En 2005, alors que le premier ministre danois déclarait à 76 ambassadeurs musulmans : « Un gouvernement danois ne peut jamais s’excuser au nom d’un journal libre et indépendant », Chirac, mal à l’aise, appelait «chacun au plus grand esprit de responsabilité, de respect et de mesure pour éviter tout ce qui peut blesser les convictions d’autrui ». Tout un symbole.

A cet égard, ce 13 février, la première page du quotidien danois Jyllands posten (image ci-dessus) est des plus parlantes : “Il faut qu’il meure pour un dessin” indique le titre. En dessous, un auto-portrait du caricaturiste danois. Il s’y est représenté debout, au centre de l’explosion d’une “Allah-bombe”. Dans une main, un crayon. Dans l’autre, le drapeau danois… (source partielle et image)

Fdesouche sur les réseaux sociaux