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Apprise avec retard, la condamnation le 30 janvier d’un prêtre français, Pierre Wallez, à un an de prison avec sursis par le tribunal de Maghnia, ville frontalière avec le Maroc, a bouleversé la petite communauté catholique d’Algérie. Elle s’estime poussée à quitter le pays. Le père Wallez avait animé, à Noël, dans un bidonville de Maghnia, un culte auprès de migrants subsahariens. Un médecin bénévole algérien, qui administrait des soins à ces émigrés clandestins, a, dans le même procès, été condamné à deux ans de prison ferme, accusé d’avoir subtilisé des médicaments au centre de santé de Maghnia. L’évêque d’Oran a exprimé, dans un communiqué, “l’incompréhension” de la communauté catholique d’Algérie.

La condamnation du père Wallez intervient dans un climat difficile où, selon Mgr Henri Teissier, l’archevêque d’Alger, “certains groupes cherchent à réduire la présence de l’église catholique et lui créent des difficultés”. La communauté catholique se considère depuis deux ans “sous une pression”, à la limite de la persécution. Un sentiment qui s’est accentué en mai 2007, lorsque les autorités locales des quarante-huit wilayas (départements) du pays, en application d’une directive venue d’Alger, ont invité les catholiques à quitter le pays en raison de menaces d’Al-Qaida au Maghreb.

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