Alors que le “Plan Banlieue” du gouvernement français mise sur la discrimination positive et l’accès à l’emploi pour résoudre “la crise des banlieues”, le Danemark est le contre-exemple type démontrant qu’il n’y a aucun rapport entre la situation de l’emploi et les violences des quartiers immigrés. À la suite des 10 jours d’émeutes et d’incendies au Danemark, le Monde relate :
« Norrebro n’est pas Villiers-le-Bel et le Danemark ne connaît pas le chômage à la française. “Il y a dix ans, vous auriez pu justifier cette explosion par le chômage des immigrés, note Machin à la fondation Truc des immigrés sur le marché du travail. “Mais l’économie va bien. Aujourd’hui, avec le plein-emploi, vous pouvez trouver facilement un emploi, tout du moins si vous n’êtes pas trop regardant sur le type d’emploi.”
De plus en de Danois refusent de voir les jeunes immigrés comme des victimes. Le premier ministre libéral Anders Fogh Rasmussen, a déclaré qu’il fallait arrêter de répéter “que c’est la faute de la société“. “C’est la responsabilité des jeunes et de leurs parents”, a-t-il ajouté. Certains envisagent d’ailleurs des bracelets électroniques de surveillance pour les jeunes dès 12 ans, ou que les parents payent les dégâts de leurs enfants de moins de 18 ans. (source)