« La vérité, c’est que, depuis quarante ans, on a mis en place une stratégie erronée pour les banlieues.
D’une certaine manière, plus on a consacré de moyens à la politique de la ville, moins on a obtenu de résultats. »
De qui cette phrase pleine de bon sens ?
De Nicolas Sarkozy. Plus exactement du candidat Sarkozy, puisqu’elle a été prononcée en 2005.
Il faut croire que le président qu’il est devenu a changé d’avis puisque le mardi 22 janvier, Fadela Amara, secrétaire d’État à la politique de la Ville, présentait les grandes lignes de son plan Espoir pour les banlieues. Un de plus.
Depuis la création du ministère de la Ville en 1989, il y en a eu cinq :
plan Delebarre (1991), plan Tapie (1992), plan Raoult (1995), plan Bartolone (1998), plan Borloo (2003).
À chaque fois la même philosophie s’en dé gage : l’interventionnisme d’État, qui s’occupe de tout à la place de tout le monde et qui veut « intégrer », « mobiliser les acteurs », « lutter contre toutes les formes d’exclusion », on en passe et des meilleures. À chaque fois des torrents de subventions et de bons sentiments se déversent sur les « quartiers ».
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(Merci à CB)