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Lu sur le site d’E&R sour la plume d’un certain “Albert-Ali, Président du club Musulmans du terroir” (sic)

La  première partie de cet article est une explication juste  des causes de l’immigration. En particulier parce qu’elle souligne la complicité entre le patronat, les gauchistes et les intellectuels communautaires dans l’instrumentalisation de l’immigration et des immigrés.

Mais le reste…

Mais il est trop tard pour se plaindre, face à cette métamorphose unique dans l’histoire de notre pays, et devant la mondialisation qui avance et ravage les terroirs, les traditions, les nations comme un rouleau compresseur, quelles solutions nous restent ils ?

Il n’y en a visiblement que deux et chacune comporte un prix à payer !
Soit l’épuration, pour liquider l’ennemi intérieur, dans ce cas comment fait-on pour virer ou éliminer 5 à 10 millions de personnes ?
(…)
Le second dénouement comporte aussi un prix à payer, c’est celui d’une paix des braves, assortie d’une coopération entre franchouillards musulmans et militants nationaux de souche de gauche comme de droite si tant est, que cette division est encore opératoire.
Le prix à payer dans ce cas est d’accepter la part musulmane de notre vielle France, de tradition gréco-romaine et de souche judéo-chrétienne comme disait le Général, qui avait déjà senti dès 1945 le risque d’une immigration post-coloniale.

C’est par la foi de Saladin et de l’émir Abdelkader, que nous avons renoué – tardivement pour beaucoup d’entre nous – avec le goût de la langue de Molière, la culture livresque et le sens critique.
C’est par la sagesse du Coran, que nous avons admis définitivement notre destin français, sans ambiguïté ni doutes, en surpassant nos rancoeurs et les haines accumulées contre le flic qui nous giflait à chaque contrôle ou la maîtresse gauchiste qui voulait absolument nous orienter en BEP.
C’est par le livre saint des sarrasins, que nous avons pour toujours décidé, que notre patrie, notre pays, notre avenir, avait un nom : France.
Malgré le poids insupportable des récits au couleur de sang et de la mémoire de l’exil de nos pères, malgré la colère que Marianne peut encore susciter en moi.
Récits douloureux et nostalgiques sur l’Algérie jusqu’en 1962 et plus tard sur les conditions de relégation sociale en Métropole, dans lesquels ils furent enfermés jusqu’à leur retraite à 65 ans.
Parce que simplement, le livre saint des sarrasins, nous a apprit que notre tradition chevaleresque n’est pas de pleurnicher, ou de quémander des droits, si nos pères ont été vaincus par le passé – déjà en 1492 – c’est d’abord du à leurs propres tares et leurs propres faiblesses.
Aujourd’hui la priorité est de redécouvrir des personnages communs, comme notre mère Marie et son fils Jésus, c’est de prôner le rapprochement coranique des peuples et des nations : « oh vous les gens, nous vous avons crée d’un mâle et d’une femelle puis nous vous avons érigé en peuples et en Nations afin que vous vous entre connaissiez », nous dit le Livre, Sourate 49 verset 13.

Nos sœurs et nos filles, ne pouvaient ainsi que renouer avec le foulard de Marie mère de Jésus, pour éviter le string de Britney.
Je sais, c’est insurmontable pour un laïcard de gauche, ou un assimilationniste de droite d’entendre dire que le Coran fait mieux que l’école de la République, mais c’est la triste vérité et il est trop tard pour que ça change.

Il faut aussi saisir l’immense bond conceptuel en avant que nous avons réalisé au sein de notre communauté spirituelle, qui est loin d’être communautariste.
Il faut comprendre qu’il y à peine une génération, nous en étions encore à débattre du sexe des anges dans les premières, mosquée-caves de France !
Le sexe des anges étant pour nous à cette époque, un vieux débat théologique hérité de l’ère coloniale, faut-il prendre la nationalité française ?
Est-ce que c’est Hallal, monsieur l’imam ?
Voila la question centrale qui squattait les débats du début des années 80.

Une génération plus tard, nous avons fait un formidable bond conceptuel, nous avons avec les moyens du bord, théorisé une pratique cohérente d’un islam occidental et même plus encore un islam franchouillard, qui se distingue lui-même dans l’espace européen d’un islam à l’anglaise par exemple.
Tout cela sous le feu et la pression des médias, qui associent sans cesse depuis 1979, islam à terrorisme, en supportant pacifiquement, la première et deuxième guerre du golfe, les discours islamophobes des élites depuis le 11 septembre 2001, mais aussi depuis 25 ans les abus de droit de préemption des mairies contre la construction de lieux de culte dignes.
Avec globalement une élite musulmane intellectuelle et économique quasi inexistante il y à encore 10 ans !
En à peine une génération, des centaines de milliers de ceux qui me ressemblent, non pas les petits Ziva, CPF, ou d’jeunes, brûleurs de bus, élevés à haïr l’institution, dans nos écoles ghettos et dans nos MJC, les enfants de la Raie publique.
Non, je parle, plutôt des enfants des lumières de nos mosquées, des cadres supérieurs, profs, entrepreneurs, artisans, mais aussi chômeurs et rmistes, tous sortis de nos mosquées, de l’école des sarrasins, qui en silence font leur longue mutation et qui dans 10, 20 ou 30 générations auront nécessairement des descendants au yeux bleus.
Des rejetons qui majoritairement se prénommeront, Jean, Noé, Marie, Paul, Zacharie, Jésus et bien sur vestige d’une époque révolue encore quelques Mohammed et Fatima !
Cela nous sommes capable de l’admettre et même plus encore d’en faire notre credo.
Tout cela je vous le démontrerais dans mon prochain article

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