À la rentrée, la mairie proposera chaque jour un repas végétarien aux écoliers.
À Lyon, un tiers des élèves ne mangent plus le plat principal, jugé impur. Un phénomène devenu massif ces dernières années dans les cantines du primaire, à en croire les chiffres avancés par la mairie de Lyon. Pour tenter de remédier à ce que Yves Fournel, l’adjoint chargé des affaires scolaires, présente comme «un problème de santé publique», la mairie a voté la mise en place d’un menu de substitution végétarien à la rentrée prochaine. Une décision contestée par l’association Regards de femmes qui vient de déposer un recours auprès du tribunal administratif contre ce qu’elle considère comme une entorse à la laïcité. «Cela participe au conditionnement des élèves à ne consommer que des viandes confessionnelles», explique la présidente de l’association lyonnaise, Michèle Vianès. Et d’insister : «L’école ne doit pas se soumettre aux pressions religieuses.»