Après l’immigration économique, politique, familiale, sanitaire, l’Union européenne vient de sortir un nouveau concept destiné à faire croire au caractère inéluctable de l’invasion migratoire de l’Europe : l’immigration climatique!
D’ici dix ans, “les réfugiés climatiques se compteront par millions, la plupart victimes du réchauffement de la planète”, prophétisent Javier Solana, le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, et Benita Ferrero-Waldner, la commissaire aux Relations extérieures.
“Près d’un cinquième de la population mondiale habite sur des zones côtières menacées par la montée du niveau des mers et les catastrophes naturelles. Les îles Caraïbes, l’Amérique centrale et les côtes orientales chinoises et indiennes sont les plus exposées. “La multiplication des catastrophes naturelles et des crises humanitaires se traduira par une pression accrue sur les ressources des pays donateurs” décrit le rapport.
Sur fond de catastrophisme humanitaire, ce rapport, fournit l’occasion aux européistes, jamais à cours d’idées sottes, de professer que “l’immigration climatique pourrait aussi être une force de rajeunissement pour sa population déclinante“.