A Toulon, le président de la République vante une nouvelle fois sa politique d’immigration et justifie le fait que « que la société française fasse venir ceux et celles dont elle a besoin ».
Il ne se demande pas si les sociétés d’origine n’en ont pas beaucoup plus besoin que la société française. Des médecins britanniques, dans le dernier numéro de la revue The Lancet, se demandent si le fait d’importer d’Afrique des professionnels de santé ne devrait pas être considéré comme un crime.
L’histoire jugera sévèrement les inventeurs de la traite des hommes et des femmes du XXIe siècle.
D’autre part, M. Sarkozy se félicite d’avoir réduit l’influence du Front National qui a « empoisonné le débat politique pendant des années ». Mais le médecin qui fait un diagnostic n’est pas le responsable de l’épidémie. Le Front National n’a jamais empoisonné le débat. Il a dénoncé les poisons répandus dans la société par ceux qui ont la charge de la protéger. Il continuera de le faire, sans se laisser abattre par d’éphémères aléas électoraux appartenant déjà au passé. Et il donne rendez-vous à M. Sarkozy pour les prochaines échéances.