Le 11 février dernier, on vient annoncer à Zapatero une nouvelle «formidable» : des ouvriers viennent de découvrir un charnier. Une dizaine de cadavres. Des malheureux tués, pour la plupart, d’une balle dans la tête. Pour Zapatero, c’est bonnard : ce doit être un charnier de républicains massacrés par les abominables franquistes. Il n’hésite pas : — Nous allons nous rendre avec une délégation du Parti socialiste (PSOE) sur le chantier.
La délégation est composée. Les médias sont convoqués. A un mois des législatives, il y a là de quoi monter une belle petite opération d’agit-prop. Le déplacement sera annulé au dernier moment. Si les ouvriers ont bien mis au jour un charnier, les cadavres ne sont pas exploitables. Loin d‘être des victimes des abominables franquistes, les corps retrouvés sont ceux de nationaux liquidés par les ancêtres idéologiques de Zapatero. Source