La Fraction nationaliste armée révolutionnaire a écrit à Match. Les policiers soupçonnent l’extrême droite radicale
On ne connaissait que son sigle, pas son logo : le groupuscule «terroriste» qui s’en prend aux radars automatiques dans la région parisienne, et plus particulièrement dans l’Oise, nous a adressé cette semaine un communiqué. C’est le quatrième courrier de revendication envoyé par la Fnar, Fraction nationaliste armée révolutionnaire, depuis le début de sa campagne d’attentats en juin dernier. Jusqu’à ce jour, ils avaient tous été adressés au ministère de l’Intérieur.
Cette fois, la Fnar a décidé de donner de ses nouvelles publiquement. «R», le mystérieux «commanditaire de la Fnar» qui signe ce communiqué daté du 7 mars prévient : «Malgré les huit destructions par explosifs et les deux manquées, le gouvernement ne nous a pas pris au sérieux et, de ce fait, nous serons contraints de choisir des cibles plus dangereuses pour les personnes.»