Le 23 mars, lors de la veillée pascale dans la basilique Saint-Pierre, le pape Benoît XVI a baptisé sept adultes dont un journaliste italien d’origine égyptienne, Magdi Allam. Le journaliste, auparavant de confession musulmane, accuse l’islam d’être «physiologiquement violent et historiquement conflictuel».
Magdi Allam, éditorialiste et vice-directeur du Corriere della Sera, longtemps présenté comme un «musulman modéré» a écrit plusieurs essais polémistes sur le Proche-Orient et a organisé en 2006, à Rome, une manifestation de soutien aux chrétiens des pays arabes et musulmans. Il explique sa conversion dans le Corriere della Sera et rappelle que ses prises de position publiques contre l’islamisme et l’extrémisme musulman lui ont valu des menaces de mort, le conduisant à vivre sous protection depuis 5 ans.
« J’ai dû prendre acte que, au delà (…) du phénomène des extrémistes et du terrorisme islamique au niveau mondial, la racine du mal est inhérente à un islam physiologiquement violent et historiquement conflictuel », écrit-il.
Magdi Allam raconte qu’au cours des années son «esprit s’est affranchi de l’obscurantisme d’une idéologie qui légitime le mensonge et la dissimulation». Il estime qu’en acceptant de le baptiser publiquement, le pape «a lancé un message explicite et révolutionnaire». Les principaux théologiens musulmans considèrent en effet que l’islam interdit aux musulmans de changer de religion, ce qui est passible de mort dans certains pays. Le journaliste a choisi pour prénom de baptême Cristiano (Christian). (source)
En 2004, le journaliste écrivait :
«La crise multiculturelle devrait nous apprendre que seul un Occident doté d’une forte identité religieuse, culturelle et morale peut tolérer les “autres” et s’ouvrir à eux de manière constructive et pacifique.»