Les médecins gaulois étaient réputés pour leur connaissance des vertus des eaux thermales et la qualité des substances médicamenteuses qu’ils extrayaient des plantes.
Ils pratiquaient la chirurgie avec assurément une compétence particulière en ophtalmologie. Leurs opérations les plus connues de nous sont la trépanation et l’opération de la cataracte. C’est donc à un vaste tour d’horizon des maladies de nos ancêtres et des moyens qu’ils savaient mettre en œuvre pour se soigner que nous convie ici l’auteur : magie et chirurgie, hydrothérapie et pharmacologie, aucun domaine ne leur était inconnu. Nombreuses sont les sources thermales dont ils appréciaient les bienfaits qui sont aujourd’hui encore recommandées ! Tout est passionnant dans cette enquête magistrale mais certainement la partie consacrée à la pharmacologie retiendra l’intérêt des modernes phytothérapeutes et des passionnés de médecines douces.
Car l’auteur nous enseigne ici avec quelles plantes les médecins et les druides soignaient et quelles vertus ont été ou non reconnues par la chimie à certains ingrédients comme l’absinthe, l’arnica, le coquelicot, l’ellébore ou le sureau.
La thèse de doctorat en médecine du Dr Gwenc’hlan Le Scouëzec, soutenue à la Sorbonne en 1967, est ici publiée sous sa forme intégrale (avec une bibliographie exhaustive et les sept cents quarante-sept notes d’origine qui firent sursauter le jury…).
Un précieux index des plantes médicinales et des ingrédients cités a été ajouté.
(Merci à Kerasi)
