Les Tibétains, sclérosés dans un passé idéalisé et révolu, reclus dans la peur de l’autre et l’angoisse de la différence, sont la honte de la planète. Au lieu de danser au son des joyeux tambourins pour remercier leurs nouveaux et providentiels amis Chinois, les voilà qui affichent une xénophobie indécente et un racisme révoltant à l’égard de la minorité chinoise.
Depuis des siècles, le Tibet, par sa position centrale en Asie, est une terre d’immigration et un carrefour de peuples et de cultures. Le Tibet, naturellement métissé et pluriel, ne saurait prétendre à l’existence d’une quelconque “identité tibétaine”. Devant cette résurgence d’idéaux pestilentiels, ils courent le risque de revenir o-z-heures-les-plus-sombres-de-leur-histoire ?
L’immigration chinoise est une chance pour le Tibet. Non au Tibet moisi ! Concert exceptionnel : Diam’s chantera “Mon Tibet à moi, c’est pas celui des bonzes racistes”.
