François Fillon a affirmé dimanche sur TF1 et répète depuis que la “France est prête à accueillir des militants des Farc” pour obtenir la libération de la franco-colombienne Ingrid Bétancourt.
Ce que le Premier ministre désigne par le terme de “militants”, ce sont des terroristes appartenant aux Forces armées révolutionnaires de Colombie, qui utilisent la terreur et la violence comme mode d’expression politique. Ils entretiennent une guérilla qui, depuis trente ans, a assassiné des dizaines de milliers de civils.
Après François Mitterrand, qui avait accordé en son temps l’asile aux terroristes italiens d’extrême gauche, Nicolas Sarkozy veut se faire aujourd’hui le protecteur des miliciens marxistes de Colombie.
Le Front National, qui souhaite évidemment la libération d’Ingrid Bétancourt, dénonce tout marchandage politique qui viserait à accueillir en France des terroristes, reconnus comme tels par l’Union européenne et par l’ONU, et placerait la France au ban des démocraties.