Chaque week-end, les violences physiques et verbales s’invitent aux matches des ligues inférieures. Des responsables de clubs accusent les équipes d’étrangers. Ils voudraient créer un championnat séparé pour elles.
Sur le terrain, c’est le ras-le-bol : un entraîneur bâlois dit avoir reçu des menaces de mort le 30 mars, suite à une rencontre difficile avec une équipe kurde. «Je préfère déclarer forfait plutôt que de rejouer contre eux», explique-t-il.
«Des équipes changent de groupe pour fuir les équipes agressives et les arbitres refusent de siffler certains clubs violents», témoigne Roger Koweindl, vice-président de l’association suisse des arbitres (ASA) pour le nord-ouest du pays. «J’entends souvent dire de la part d’officiels qu’il faudrait faire jouer les équipes balkaniques dans une ligue séparée, pour qu’ils se molestent entre eux.»
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