D’un prof bloggeur :
« Incident classique avec l’un de mes élèves : refus de sortir ses affaires, refus de donner son carnet, refus d’enlever son blouson, refus de sortir du cours, insolence, plus un soupçon d’insultes et de menaces, rien d’anormal en somme. En plus, l’élève m’accuse de l’avoir frappé, alors que je l’ai simplement poussé pour le mettre dehors car il refusait de sortir.
En début d’après midi, je n’ai pas cours, j’entends frapper à ma porte. Derrière j’aperçois un jeune, d’environ 16 ans, relativement grand, les bras croisés à la manière d’un vigile de boîte de nuit, le regard noir. Dialogue :
– le jeune : Je viens pour un problème que vous avez eu avec un élève.
– Moi : Tout d’abord, bonjour. Qui es-tu ?.
– Je suis le frère de bidule. J’ai entendu dire que tu frappais les élèves.
– En quelle classe es-tu ?
– Je ne suis plus au collège ! Bon et cette histoire ça te revient ?
– On se calme. Et comment es-tu rentré ici ?.
Il n’est plus du tout calme et devient violent, en faisant des gestes amples, le tout à quelques centimètres de mon visage bien sûr.
– Non je ne me calme pas, vous avez pas à frapper les élèves.
– Arrête, j’ai frappé aucun élève.
– C’est ça ouais. Tu n’as pas le droit de frapper les élèves. Et patati et patata…
Visiblement il a envie de me coller son poing et j’avoue que je suis sérieusement échauffé. Je réussis à trouver une tierce personne qui me permet de maintenir un climat plus ou moins serein. Au final : – Faites attention à vous ! Je vous préviens, ne recommencez pas, sinon vous aurez affaire à moi. Je n’ai même pas prévenu la direction de cette histoire car je ne voulais pas que ceci me retombe dessus. J’imaginais déjà le principal : “Mais je vous ai déjà dit de ne pas toucher aux élèves, …”. (source)
Il manque juste l’accent…