Depuis quelques temps, les traditionnels “pashkvilim”, ces annonces en noir et blanc qui tapissent les murs des quartiers orthodoxes, lancent à la population de ces zones un appel urgent: “Ne plus employer des ouvriers arabes”. Racisme? Souci de sécurité physique? Non. Les Rabbanim veulent prévenir contre un phénomène nouveau qui tend à se multiplier: les “romances” entre des jeunes filles orthodoxes, principalement élèves de séminaires religieux, et des ouvriers arabes qui travaillent dans les magasins avoisinants. Et les signataires ne sont pas des Rabbanim de “second plan”. Il s’agit entre autres des Rabbanim Yaakov Yossef, Reouven Elbaz, Yaakov Hillel, Avraham Kofschitz, Moché Tsadka, Amram Hoffman etc..
Les commerçants sont ainsi appelés à cesser au plus vite de faire entrer “le loup dans la bergerie” en faisant appel à la main-d’œuvre arabe. Ce phénomène a commencé selon des témoins dans la grande artère de Bar-Ilan et tendrait à se propager dans d’autres secteurs.
Les avertissements sont également assortis de menaces, au cas où les commerçants ne suivraient pas les instructions des Rabbanim. On peut imaginer par exemple le retrait des certificats de Cacherout ou d’autres moyens.
Il y a un mois, d’autres Rabbanim avaient demandé de ne plus employer des Arabes suite à l’attentat de Merkaz Harav, dont l’auteur connaissait les lieux. Il ne s’agit plus maintenant d’un danger physique mais d’une menace spirituelle, familiale et sociale.
L’une des filles concernées par ce problème a accepté de témoigner sur les ondes de Radio “Kol Haï”. De pareilles plaintes ont également été formulées à Bné Berak et Kyriat Sefer.
http://www.a7fr.com/article/50819.htm
(Merci à Bob)