“Pople d’Arle, veici ta rèino”. C’est ainsi que, tous les trois ans, le 1er mai, le maire d’Arles présente, depuis le balcon de l’hôtel de ville, la jeune fille qui a été élue reine d’Arles. Le rite a été appliqué cette année où Caroline SERRE, étudiante en droit, vient d’acquérir ce titre toujours envié. Sylvie ARIÈS, dans “La Provence” du 2 mai, décrit l’étonnement d’une ethnologue qui est “sidérée” par la mobilisation populaire qu’entraîne cette élection. Mais les intellectuels et les médias sont toujours étonnés que tous les Français n’acceptent pas de se dissoudre dans le moule de l’ordre mondial aseptisé, sans racines et sans nerfs. A des niveaux différents, la victoire du “non” au référendum sur la Constitution européenne et la ferveur pour la reine d’Arles ont la même signification: le désir de sauvegarder notre identité, notre âme, notre vie réelle.
Nous vous conseillons de lire également l’article paru le 27 avril où la même journaliste montrait comment Nathalie CHAY, la reine en fin de mandat, se fait une haute idée de sa fonction et de la tradition.
Source via FN13 – (Merci à Fred)