Mail recu d’un lecteur :
Lecteur fidèle de votre excellent blog, j’ai été étonné de constater qu’aucun article n’a été consacré aux récentes affaires de bavures policières à Grasse (Abdelhakim Ajimi) et à Draguignan (Joseph Guerdner).
Il est pourtant interessant de comparer la différence de traitement médiatique et judiciaire de ces affaires, avec celle concernant Julien Quemener.On pourrait faire un tableau comparatif, avec 3 parties pour chaque cas: les circonstances, les conséquences pour les policiers et le traitement médiatique :
• La partie “circonstances” mettrait en avant le fait que Quemener n’était pas en train de commettre un délit comme c’est le cas pour Guerdner et Ajimi. Elle montrerait aussi que Granomort est fautif sur de nombreux points (présence en civil, aucune sommation, tir arbitraire dans la foule), ce qui n’est pas le cas notamment de l’affaire Guerdner où le policier ne semble même pas être en infraction avec la loi.
• La partie “conséquences” expliquerait que Granomort n’a jamais été inquiété de son acte. En revanche, dans le cas de Guerdner, intervention d’Alliot-Marie, suspension immédiate du policier et enquête sans délai. Mise en examen pour “homicide volontaire” envisageable. Idem pour Ajimi.
• Enfin dans “traitement médiatique”, il faudra montrer comment Granomort a été présenté comme un héros débarassant la société d’un dangereux hooligan alors qu’Ajimi et Guerdner sont présentés comme victime d’un Etat ignoble. Les reportages montrent des communautés révoltées et sous le choc tandis que la famille Quemener n’a jamais été contactée par les médias. Enfin, il faudra évoquer le fait que les reportages ont montré des témoignages accablant la police (surtout dans l’affaire Ajimi) alors que rien ne pouvant accuser Granomot n’a filtré.
Evidemment, ce tableau pourra être conclu sur une phrase évoquant les origines des trois protagonistes (à savoir Français de souche, maghrébin et gitan). Pour que les gens se fassent leur opinion, des liens vers des reportages seront suffisament explicites pour résumer l’article.
Bien à vous,