Extrait de la Dépêche du Midi :
« Arrestation dans l’Aude de suspects qui formeraient un groupe aux relents néo-fascites nauséabonds. Parmi eux, 2 militaires, des parachutistes. Le leader de ce groupe serait un ancien militaire aux convictions xénophobes affirmées. Les membres de ce groupe amateur de discipline militaire sont-ils responsables de l’incendie criminel du lieu de culte musulman ? Ont-ils commis d’autres actes à connotation raciste ? Lors de l’ouverture de l’information judiciaire, « la destruction de lieu de culte en bande organisée » a été visée par le parquet.
Si les soupçons sont établis, cela confirmerait à Toulouse la résurgence de groupes très proches des idées de l’extrême droite. Une réalité observée de près depuis plusieurs mois par les Renseignements généraux. Deux mois après les révélations qui ont touchés des membres du 17e Régiment de chasseurs parachutiste de Montauban, photographiés drapés dans un drapeau nazi ou en train de saluer comme des soldats du IIIe Reich, cette affaire entacherait une nouvelle fois la réputation des régiments de la région.» (source)
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Rappel (extrait du même journal) : le 20 avril, un incendie criminel se déclare dans la mosquée de Colomier, moins de 3 semaines après la profanation de 148 tombes dans un cimetière musulman du Pas-de-Calais. Le maire de Colomiers se rend sur place avec un père catholique et pasteur protestant. Le collectif contre l’islamophobie en France s’apprêtait à mettre des affiches dans Toulouse et Colomiers pour inciter les habitants à dénoncer les actes commis contre la communauté musulmane. (source)
