Dans un texte intitulé “Réponse à Redeker” publié dans Libération du 29 mai par une certaine Leïla Babès, on trouve le passage suivant :
Si le texte coranique contient des versets de violence, il en contient d’autres qui contredisent cette orientation, comme c’est le cas pour la Bible.
Belle manipulation et belle exploitation de l’ignorance des gogos. Recadrage :
1°) Le coran est apparemment pétri de contradictions. Celui qui se penche sur ce texte sans rien connaitre sera surpris d’y trouver des passages prêchant la “tolérance”, “le dialogue”, ” la paix” etc. MAIS…
2°) Une clé de compréhension capitale de l’islam est celle de l’abrogation :
« Quand deux versets se contredisent, le verset révélé en dernier abroge (annule) le premier ». Ce principe est contenu dans le coran lui-même.
3°) On distingue ainsi 2 périodes dans le coran :
• une 1ère période “mecquoise” : mahomet est un illuminé qui cherche à convertir. C’est la période tolérante-pacifique.
• une 2e période “médinoise” : mahomet est devenu chef politique et militaire. Il appelle à la guerre et au massacre.
4°) Les premiers versets “sympas” sont abrogés (invalidés) par les versets ultra-violents, écrits après.
5°) Ceux qui invoquent la 1ère période pour soutenir que « l’islam est une religion de paix » sont soit ignorants du principe d’abrogation, soit essayent de vous manipuler. En savoir plus
6°) AJM, fin connaisseur de ces problèmatiques (voir son site) nous précise : « La manipulation est ailleurs: il n’y a PAS de versets indulgents dans la période mecquoise. La seule différence est qu’à un certain moment, Mahomet décide de recourir à la violence. Mais il maudit les mécréants du début à la fin. Et cette théorie de l’abrogation est une embrouille pompeuse et inutile de “savants” musulmans, que nous reprenons bêtement. Tous les systèmes législatifs et contractuels prévoient tout naturellement qu’une décision récente prime sur une décision plus ancienne.»