« Dès les premiers contacts entre l’Homo sapiens et l’homme de Neandertal, des matériaux, des formes, des croyances ou des idées se sont mélangés. Ils ont ainsi donné naissance aux premiers objets métis (…) Toujours en mouvement, le métissage voyage d’un continent à l’autre, se modifie et s’enrichit. »
Un chef d’œuvre est né sous vos yeux. Rendons grâce au Journal du CNRS pour avoir accouché d’un des plus beaux spécimens de novlangue et de pensée unique que l’on ait vu sous nos latitudes. Un spécimen double-action : la pensée unique coupe l’intelligence avant qu’elle ne se rétracte, et la novlangue arrache le reste.
Mini-analyse :
1°) Réécriture de la préhistoire pour servir une idéologie. C’est nouveau. On y avait jamais pensé. Les homo-sapiens étaient d’ailleurs d’odieux fascistes. Ils ont colonisé les Neanderthal et pratiquaient la discrimination raciale lors de la chasse au zébu. Mais grâce au métissage, tout s’est arrangé.
2°) “L’objet-métis” : à la fois concept idéologique innovant et étourdissant exemple de novlangue orwellienne. Dans un proche avenir, nous vous promettons les objets de souche, ou objets discriminants, qui révèlent à coup sûr le racisme de leurs auteurs et sont très inférieurs aux objets-métis, source de diversité et d’enrichissement.
Laissons la conclusion (véridique) de ce post à Géraldine V., auteur de ce fabuleux article :
« Des arts dits premiers à la musique en passant par le septième et le neuvième art, rien n’échappe aux métissages.»
(bruitage sur une idée de Trisk)
