Depuis longtemps, on sait que notre planète est métisse. La mondialisation n’a fait qu’accentuer cet état de fait qui s’est manifesté pour la première fois, de manière réfléchie – et sous un angle quasi théorique – à la fin du XVe siècle et au début du suivant -, quand les Européens ont atteint les côtes africaines et américaines.
L’exposition organisée par Serge Gruzinski au Musée du quai Branly ne fait que relever certains de ces aspects pour mieux en souligner la portée à destination d’un grand public. Mais l’historien, directeur de recherche au CNRS, aborde aussi des biais pour la plupart du temps méconnus. Comme le mouvement des images dans les dernières décennies du XXe siècle entre l’Asie et l’Amérique. Avant de poser avec humour l’ultime question : quid du métissage avec la machine ?
(Merci à Protocols)