Après les violences du Champ-de-Mars (“pas d’incidents notables”) : 22 des 29 personnes interpellées ont été placées en garde à vue, soupçonnées d’avoir tenu tête aux forces de l’ordre après avoir semé le désordre autour de la tour Eiffel. Des comparutions immédiates doivent se tenir [des séjours au ski en prévision]
De nouvelles agressions ont été répertoriées tout au long du week-end. À l’occasion de la Fête de la musique, des bandes de jeunes éparpillées dans Paris ont réitéré leurs attaques, débarquant une seconde fois dans les secteurs écumés la veille.
«Samedi soir, à proximité du Champs-de-Mars, j’étais en terrasse. Un petit groupe de cinq était là . Ils provoquaient les passants, surtout les femmes.» Les groupes de perturbateurs [perturbateur : équivalent enarcho-journalistique du mot racaille] ont également procédé à des incursions massives dans les quartiers chics de l’Ouest parisien, prenant toujours pour cibles des collégiens ou des lycéens. «Plus jeunes, plus vulnérables, ce sont des proies plus faciles que les autres », fait observer un policier.
Le mode opératoire des suspects est invariable : une bande composée de 20 ou 30 individus commence par invectiver les jeunes passants en les insultant puis, dans un attroupement, multiplie les coups. «Ils arrivent en nombre et se divisent au fur et à mesure en plusieurs petites cellules. Extrêmement mobiles, ils savent très bien où il faut aller et ont pour unique but de dépouiller tout ce qui passe, avant de se volatiliser. Le phénomène est «exactement le même que dans les manifestations étudiantes», résume un spécialiste [Spécialiste : en langage technocrato-journalistique, individu doté de deux yeux pour voir et capable de raconter ce qui se passe]
(source) (merci Zenat)