Article du Figaro du 24 juin 2008, non disponible en ligne, mentionné ici, (transmis par Zingueur)
Cinq hématomes, une ecchymose de douze centimètres sur sept à la tempe, la marque du trottoir barrant son thorax et, plus encore, l’empreinte de la chaussure de l’un de ses agresseurs imprimée dans le dos : rescapé d’un violent passage à tabac survenu samedi dans le XVIe, Hadrien, 14 ans, a eu « énormément de chance », selon son père.
Le collégien, sorti ce soir-là avec ses camarades pour la Fête de la musique, a été lynché devant devant l’Église d’Auteuil vers 23 h 45, par une trentaine de jeunes tout droit venus du Champ-de-Mars. Mis à l’écart, frappés et dépouillés à leur tour, ses amis – filles et garçons – n’ont rien pu faire. Médecins et policiers ont eux-mêmes admis que cet « acte gratuit » était « d’une rare violence ». « On a vraiment l’impression de vivre des choses d’un autre âge », estime le père de la victime.
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Notre lecteur fait remarquer fort justement l’absence d’écho médiatique donné à ces différentes agressions. En revanche, quand un voyou de banlieue se casse un ongle en lançant des pavés sur les flics, ministre et journalistes accourent…