Tout près du Stade olympique, le Parc des cultures ethniques à Pékin présente ce qu’il appelle des “reproductions exactes” de la vie des 56 minorités de Chine. Ne manquent que les véritables minorités.
Au parc des minorités “Il n’y a aucun Ouïghour“, assure un garde de sécurité de l’ethnie han, majoritaire en Chine. “Cela fait plusieurs années qu’il n’y en a pas”. Les Ouïghours sont des habitants de l’ouest de la Chine. Turcophones et musulmans, ils forment l’ethnie majoritaire de la province du Xinjiang.
Dans la zone consacrée à l’ethnie mongole, trois femmes en robe traditionnelle conversent en parfait mandarin. Elles insistent qu’elles sont bien Mongoles mais, quand on leur demande de traduire en mongol des phrases simples telles que “bienvenue aux jeux Olympiques de Pékin”, elles semblent caler. “Certaines expressions sont plus dures à traduire dans notre langue”, affirme l’une d’elles.
Dans la section consacrée au Tibet, avec une réplique miniature du Potala de Lhassa, une jeune femme tibétaine explique être originaire de la province du Qinghai et non justement du Tibet, où de violentes manifestations anti-chinoises avaient éclaté en mars.
suite (article AFP)
Note critique : Ceux qui ne cessent de nous répéter que nous sommes tous les mêmes, et que “tout le monde, il est Français”, s’émeuvent qu’en Chine les minorités ne soient pas réprésentées par leurs authentiques représentants. Etonnant, non ?