A la veille de la rentrée, nous souhaitons faire un rapide descriptif des SYNDICATS enseignants et de leur idéologie. Qui sont-ils ? Quel est leur pouvoir ? Leur représentativité ? Que prêchent-ils ? etc… Les enseignants qui consultent FDS sont invités à plancher sur le sujet.
Petit classement des syndicats pour les collèges et lycées généraux/polyvalents :
• SNES : majoritaire et globalement marxiste , développant des positions éducatives démagogiques, adepte du double discours (un pour la base, un autre quand il discute avec l’administration). Pas toujours bon sur les questions de défense professionnelle malgré son poids.
• SGEN-CFDT: héritiers directs et dogmatiques des utopies de 68 , partisan du ”corps unique d’enseignants de la maternelle à l’université.
• FO : tenu par des “trotskos” mais non exclusivement, développant des visions éducatives pas trop folles, pouvant être parfois très pugnace sur les questions de défense des collègues.
• SNALC grand syndicat modéré sans réellement être de ”droite” comme disent ses ennemis. Partisan d’une école du savoir, assez pugnace sur les questions de défense des collègues, plutôt présent en lycée.
• Petits syndicats : SNLC , CNGA , etc. ; loin d’être présents partout , mais pouvant compter des militants qui compensent leur faiblesse numérique par leur combativité syndicale.
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Les syndicats enseignants sont majoritairement de gauche (SNES-FSU et SUD-Education). Il existe un syndicat officiellement indépendant mais de facto de droite, plutôt proche de Phillipe de Villiers : le SNALC (minoritaire, environ 20% des voix). Celui-ci est favorable à un retour aux valeurs traditionnelles en matière d’enseignement, à une forme de ministère de l’Instruction publique en somme.
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Témoignage de lecteurs:
• J’ai été très sollicité à mon arrivée au lycée par les syndicats de gauche, qui font beaucoup de prosélytisme. Les profs syndiqués au SNES ou à Sud-Education s’impliquent beaucoup et monopolisent souvent la vie de l’établissement, ne manquant pas une occasion d’organiser des voyages, spectacles ou autres manifestations, si bien que les parents se plaignent de plus en plus de l’absentéisme de certains enseignants.
• Les profs de gauche syndiqués prônent un certain laxisme et se disent très proches des élèves. Leur manque d’autorité les dessert : les élèves préfèrent un professeur avec lequel ils travaillent plutôt qu’un “guignol” absent un jour sur deux. Les élèves préfèrent en fait l’enseignement traditionnel.
• A consulter : le bloc-note des enseignants patriotes et républicains: Les hussards noirs
